Ariel Chiasson - Rebel fils de commandant de police

Je suis très prudent dans la vie, autant pour me protéger lors d'une relation sexuelle que pour ma survie et de ne pas me faire rattraper par la mafia.

Je ne bois pas beaucoup d'alcool, mais ça m'arrive. Je ne me suis jamais souper non plus, sauf une seule fois. C'est cette fois là que le vrai moi a réussi à retirer ses chaînes pour se dévoiler.  Plus jamais ensuite, je n'ai autant bu. L'alcool n'est pas mon fort, mais il permet de montrer mon côtés doux et gentil et respectueux de la personne que je suis.

Je suis quelqu'un qui fait attention à sa santé et à son alimentation.  Je suis vegan. Je suis quelqu'un qui a trop à coeur la vie animal pour accepter le faut de les manger. En ce qui concerne ma santé,  je passe régulièrement un examen annuel de santé et je mets mes vaccins à jour. Le seul problème que j'ai eu, c'est la marque au fer rouge qu'on m'a fait en plus de l'amputation de la peau qui recouvrait mon gland autrefois, ce qui a laissé une vilaine cicatrice.

Ma séquestration de mon adolescence, à fait de moi quelqu'un qui n'aime pas la femme et le sexe. Je ne sais pas qui je suis moi même et qu'elle est mon orientation sexuelle. A ce jour, je me cherche encore la dessus. J'ai du mal à m'accepter moi même.

Je suis quelqu'un de rancunier, surtout envers mon père. J'aime détruire la vie des gens pour mes propres envies. Je déteste qu'on me dise quoi faire, c'est l'enfer pour moi. Je suis quelqu'un d'autoritaire, d'arrogant et destructeur,  j'aime détruire la vie des femmes. Je n'ai pas une double personnalité,  mais en ce moment c'est un côté mauvais de moi qui prend le dessus. Mon côté amical, doux et attentionné est bien enfoui au fond de moi, en espérant un jour, que quelqu'un pourrait les faire sortir. Je suis irrespectueux de la femme. Je n'aime pas le sexe, mauvaise expérience par le passé.  Je ne sais pas si un jour ça me plairait. Je suis quelqu'un de peu sociable.

Je suis fils unique. Fils d'un commandant de police, à ce jour, qui a monté les échelons pour en arriver à être commandant. J'ai toujours eu l'impression que mon père n'a jamais été là pour moi. Qu'il ne voyait pas les problèmes d'estime de moi que j'avais. Il me rabaissent beaucoup quand j'étais petit, il voulait que je sois un homme, un vrai. Que je n'avais pas le droit de pleurer. Il me voyait flic. Mais je voulais devenir médecin. Père absent, père manquant comme on dit. Et quand il était présent c'était pour me dévaloriser et non m'aider à grandir et devenir un homme, peu importe la sorte que j'aurais pu être. Si je suis l'homme que je suis aujourd'hui,  c'est parce qu'il a voulu que je sois ainsi. Alors, je lui mets la pression. Je le rend dingue. Alors qu'il ne sait même pas où je me trouve. Ce que je fais de ma vie. Je ne sais même pas s'il s'inquiète pour moi. Mais une chose que je peux dire, c'est qu'il ne se doute pas que je suis devenu l'ennemi de son métier. Que je ne suis plus son fils, mais ce Proxénète qu'il cherchera un jour à faire enfermer pour le mal que je fais depuis des années.

J'ai fugué de la maison, j'avais 15 ans, pour vivre dans la rue, si on peut dire ça comme ça. Ça ne dure que deux mois, alors que mon charisme à fait de moi le Proxénète que je suis aujourd'hui. Un homme de la mafia m'a trouvé lors d'un soir ou il passait dans ma ruelle où je logeais. Je crois même que c'est son rôle de trouver des recrues. Et comme j'avais renié mon père à cette époque,  j'étais le candidat parfait pour faire de moi ce qu'il voulait que je sois. Je n'ai pas hésité, parce que je préférais être au chaud à obéir que dans la rue à avoir froid. J'étais vraiment au désespoir ce soir-là, regrettant ma fugue et me disant que je ne pouvais plus rentrer chez moi. Par peur de me faire engueuler et rabaisser par mon père.  J'ai fait le mauvais choix, je le sais… j'ai suivi cet homme jusqu'à un repère. Jusqu'à mes 18 ans, j'ai été entraîné à devenir un futur Proxénète. J'ai passé trois années de ma vie à devenir un monstre de la vie. A voler la vie de jeunes femmes en leur prenant leur virginité. Mon mentor apportait à ma chambre de jeune femme, pas plus vieille que 18 ans 19 ans, pour que je leur prenne leurs virginité et ensuite qu'elle puisse être prostituée. Je l'ai fait, mais jamais avec désir,  juste parce que je devais pas désobéir. Je l'ai fait une fois, là première fois que l'on m'a demandé de le faire. Je suis entré dans cette vie et il ne m'est plus possible d'en sortir, même aujourd'hui.  Ce soir là de désobéissance, je l'ai regretté, marqué à vie par cette marque à mon sexe. Marqué à vie par cette brûlure dans le creux de mes reins. Oui j'ai été marqué au fer rouge par ce mot : "Honte". On m'a coupé le prépuce pour laisser à découvert le bout de mon sexe. Je ne suis pas juif… mais je porte une cicatrice dû que ça été fait comme un boucher.

Après ces trois années de torture, j'ai eu 18 ans, presque 19 ans et je suis devenu recruteur de femme pour le Proxénète que j'allais remplacer, en fin de vie, il savait que j'allais prendre sa place. Avec le temps, je ne respectais plus la femme comme je le faisais avant. Les femmes étaient devenues un jouet, un objet à collectionner. Un travail. Je n'avais aucun respect pour elles, pour leur vie et leurs bien être. J'étais un monstre. Avec le temps, j'ai fini par me rendre compte qu'elles m'apportent beaucoup plus d'argent que je l'aurais cru. La mafia dit qu'elle m'a bien formée. J'ai fini par être autonome et ne plus avoir besoin de la mafia. Endoctriner au plus haut point, la mafia n'avait plus peur que je veule partir, oh ça non. Même que je les remercie de me laisser libre. Je me suis donc trouvé un repère pour blanchir mon argent et recruter des filles. Mon QG se trouve dans un bar, bien gentiment prêté par ce propriétaire avec une redevance, je lui donne une part que les putes me rapportent et en retour il se la ferme. Je sais que je ne me ferai jamais prendre avec lui. Et mon père est loin de savoir ce que je fais dans la vie, il est loin de me retrouver et c'est mieux comme ça.

Je ne suis pas un proxénète qui abuse de femme sexuellement, je n'ai jamais touché à aucune de mes filles, alors que pour moi, le sexe n'est pas important, jai de mauvais souvenir, de mauvaises experiences sexuelle. J'en ai jamais pris goût, alors je n'ai jamais été avec une fille. Cette période est loin. Je l'ai fait pendant 3 ans, mais par obligation, par peur qu'on me fasse encore du mal. Je porte toujours les marques de cette première désobéissance. Je n'ai jamais eu cette chance d'aimer une femme. Je ne sais pas ce qu'est aimer, comme on m'a endoctriner à voir la femme comme un objet, une chose autre qu'un être à aimé. Pour moi, à cause d'eux, elles sont des machines à baise qui me rapporte de l'argent… Mais je sais qu’à l’intérieur de moi, se cache le vrai moi, celui, enchainé au tréfond de mon être qui n’attends que de pouvoir se libérer et refaire surface. Je ne sais juste pas, comment le faire ressortir ou renaitre de moi…mais jusqu'à il y a un an. Ce soir là au bar à Morin, j'y ai vu cette femme… j'ai essayé de l'ignorer. Je me suis commander un cocktail sans alcool, sans me douter qu'on y avait mis, à mon insu une drogue pour me faire ressortir mon côté enfouit en moi. J'étais loin de me douter que les sbires de mon ancien mentor de la mafia, m'avaient retrouvé et jouaient avec moi ce soir là. Et ils avaient parfaitement trouver leur deux cible de la soirée… moi et cette fille que je n'avais jamais vu avant. J'étais loin de me douter que je me retrouverais au lit avec elle et que j'étais doux et attentionné pendant la relation au lit. Je ne me souviens de rien évidemment, ou presque. Juste des bribes de la soirée. Ce soir là, je suis sur que cette fille a vu qui j'étais vraiment sous cette carapace de vieux connard qui déteste les femmes. Et moi de l'oublier ensuite, vaut mieux pas que je la recroise de nouveau, elle pourrait être déçu de voir qu'elle genre de mec je suis vraiment, elle pourrait regretter cette aventure avec moi, qui me donne la nausée chaque fois que j'y pense… malgré tout ça, neuf mois plus tard, cette petite chose attendrissante c'est retrouver sous le pas de ma porte. Cette petite fille qui semble être mienne selon la lettre. J'en ai eu le dédain parce que c'est une fille, mais c'est mon bébé. Je l'ai prise sous mon ailes, j'ai fait ce test de paternité qui s'est avéré positif. Mais, en gardant l'enfant, je ne pouvais pas l'élever seul, je n'avais pas assez de temps pour ça… j'ai du faire appel à une nourrice. Et pas avec bonté de coeur, comme c'est une femme et l'enfant a besoin de l'amour d'une femme, figure maternelle. Shannon est à la maison depuis 3 mois avec nous. Évidemment, je l'ignore, je l'insulte parfois. Je lui donne des ordres de façon irrespectueux. Je l'aborde que lorsque c'est nécessaire pour l'enfant. Je ne sais pas ce qui adviendra avec le temps. Vais je m'adoucir Avec Shannon? Il faudrait une bonne raison pour que ce soit le cas. Pour le moment, la seule femme que j'accepte est ma propre fille. Elle a besoin de mon amour et je saurais lui en donner. Cette attention envers l'enfant de ma part, est une preuve que je peux être réchapper à ma propre vie et peut être un jour, redevenir le doux Ariel que j'ai été un jour et cette nuit avec cette femme il y a un an.