Montreal's Gang's
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 Shannon Johnson - Les hommes de ma vie...

Shannon Johnson
Shannon Johnson
Emploi/étude : Nourrice de sa propre fille
Numéro d'habitation : N10 ~ centre ville

relations
 Shannon Johnson - Les hommes de ma vie...  EmptyVen 16 Déc - 5:41
Shannon Johnson
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présentation
« Bonjour !
Je m'appelle Shannon Johnson et l'on me surnomme Sha' suis né(e) le 23 novembre 1996 à Vancouver, ce qui me fait  26 ans; Je suis une femme, pansexuelle et j'ajouterais même panromantique. et actuellement célibataire.»
Métier : Nourrice
Étude : Diplôme National d'Art Plastique
Quartier : Centre ville avec Ariel
À Montreal depuis : Début septembre 2021
Groupe : Les désespoirs
Type de personnage :Inventé
Ft. lennon stella
anecdotes

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Pansexuelle
Je vois au delà de la chaire. Ce que je veux dire par là c'est que je peux être troublé, par un homme ou même une femme ou même par des trans je suis sure. Parce que comme dirait quelqu'un qui me connait bien "tu vois au de là des apparences et surtout, tu arrive à voir le vrai visage des gens qui s'ouvrent à toi." Je ne tombe pas amoureux d'un sexe, mais d'un être.



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sagitaire
J'aime remettre en question mes propres croyances bien que je sois une personne très têtue et que je n'abandonne rien. je suis attentionnée & amicale.

Je suis... intuitive, magnétique et romantique. J'essaie souvent de changer le monde. Altruiste et introspectif, généreuse. J'ai un sens aigu de la justice et ne laisse tomber personne. Ma franchise en offense parfois certain. Digne de confiance et affectueuse, mais aussi déterminée.

Numéros porte-bonheur: 1, 9, 10, 17, 24.
Devise: "Take A Deep Breath And Remember Who You The F*** You Are"



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La musique
La musique est mon oxygène. Je ne peux pas vivre sans écouter un peu de musique ou sans avoir chanté et depuis quelques année, c'est pareil pour la guitare. Ma guitare a été ma confidente, pendant mes cure de désintoxe. Pour moi une journée sans découvrir au mieux un nouvel artiste ou un groupe et au pire une nouvelle chanson, est une journée de perdu.



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Mon frère et Ma sœur
Lorsque je suis née, mon grand-frère était le plus heureux des grand-frère. On est vite devenu très fusionnel lui et moi. Quelques années plus tard, une petite fille est venue agrandir notre belle famille et quelle petite fille, une vraie chipie. Mais au fond elle est adorable et a un cœur en or. Nous avons chacun, notre petit caractère, mais nous nous aimons très fort. Lorsque j'ai été séparé de mon grand frère, c'était comme si, on m'avait arraché un bout de mon être. J'ai un trou béant en moi et j'en souffre énormément. Mais je me soigne. J'ai appris à vivre sans lui. De merveilleuse personne m'aide à panser mes plaies et mon cœur.  Ma petite sœur, on s'est aimé des l'enfance. Notre relation s'est renforcée étrangement, pendant ma fugue.  et elle me l'a bien rendu. En couvrant mes arrière & me défendant auprès de mes parents. Etrangement les parents ont été bon avec elle, malgré mon absence. Elle a du caractère cette petite. Un main de fer dans un gant de velours.



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Mes animaux
Je me souviens encore du jour où est entré dans ma vie mon jolie Cavalier King Charles, marron & blanche au doux nom de Princesse. Elle était si minuscule et pourtant déjà si coquine que caline. Pour mes chats, j'en ai deux, un siamois à poil long, mon Grumppy cat, que j'ai surnommé Brother, et Newton un petit chat noir aussi malicieux qu'adorable. Tous trois ont bien grandis depuis que je les ai eu. Ils sont si attentif à mes états d'âmes, aimant se blottir tout contre moi ou d'autre fois en cherchant mon attention afin de me changer les idées.



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Ma fille
Il y a moins de 1 ans, j'apprenais qu'un jolie bébé grandissait en moi, à ma plus grande surprise. Si j'ai appris son existence assez tard, je ne le regrette pas, pas même en sachant qui était son père... Cet homme qui fut si doux cette nuit là & si dédaigneux lorsque nos êtres se sont recroisés. Malgré ce que j'avais vue, je n'avais pu me résigner à suivre les attentes de mes parents, qui désirait que je la donne à l'adoption, préférant la lui confier malgré tout. Si je pensais la lui laisser jusqu'à ce que mes parents ne quitte Montréal. Une fois partis, je devais me résigner à la lui laisser, ne me sentant pas de l'affronter.... Préférant me faire passer pour une potentiel nourrice. Cela fait 3 mois que cela dure... 3 mois qu'il ignore que celle qui joue la nounou est en réalité la mère de sa fille.



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Hyperempathie
On dit de moi, que je suis une personne très magnétique et  intuitive. J'ai la capacité de voir ce que les autres ne voient pas, de voir au-delà de la tromperie et des masques.



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La pornfood
J'adore manger, je suis un estomac sur patte. je prends énormément de plaisir à manger. Je ne suis pas du genre à prendre une salade et à picorer dans l'assiette de mon voisin. Je suis plutôt à finir l'assiette de mon voisin. Je partage de manière égale mon repas avec vous. Surtout si l'on hésite avec la même chose que moi.



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The redlips
J'ai été pendant environ 1 an, danseuse de pole dance dans un strip club. J'ai pris par plaisir des cours de pôle dance et ça m'a aidé à avoir un toi sur ma tête et a mangé, pendant las période la plus sombre de ma vie. Jai connu mon premier amour là-bas, d'aparence doux, il fut destructeur. Sinon n'allezpas croire que danse dans une boite de strip teas, n'a pas de principe. J'ai dansé oui, sur une barre de pôle dance oui. En petite tenu aussi. Mais jamais je n'ai été dans le salon privé. Jamais là-bas je n'ai donné du plaisir autre que celui des yeux. JAMAIS.



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Les drogues
Malheureusement, à cause des méandres de mon âme, du trou béant dans mon être laissé par l'absence de mon grand-frère et pour me donner le courage de danser pour des hommes, en petite tenu. J'ai consommé des alcools fort et de la drogue. Oh n'en voulez pas à mon ex, il a tenté de m'en dissuader et je ne consommais qu'en sa présence. Mais surtout je savais la qualité et d'où ça provenait. Depuis bientôt 4 ans, je suis sobre de toutes drogue. Je ne touche pas même à une cigarette.

caractère
Je suis une enfant née prématurément, à peine mise au monde, je me suis battue pour survivre, si ça ce n’est pas être tenace de nature, je ne sais pas ce que c’est. En grandissant, on m’a découvert têtue, et je crois pouvoir dire que c’est un trait de famille puisque ma petite sœur est pareille que moi. Lorsqu’on se met une idée ou un objectif en tête, on ne lâche rien. Peu importe le grabuge. Téméraire, je n’ai pas froid aux yeux, même si je me suis parfois retrouvé dans de fâcheuses situations, je m’en suis toujours sortie. Si je suis une personne forte, je pousse bien trop de fois le bouchon trop loin, à m’en faire profondément douter. Je suis une personne au grand cœur qui adore les chiens et les chats, et qui est là pour les autres, mais qui aimerait parfois qu’on soit là pour elle. Car même si je ne suis pas seule, que j’ai de qui tenir, mais aussi à qui me confier en ma petite sœur, parfois tout cela me pèse. Autant parce que parfois, ce n’est pas suffisant, mais aussi parce que j’aimerais ne pas infliger mon mal-être à ma petite sœur. Je dois prendre soin d’elle et pas l’inverse. Je prends soin d’elle, mais je culpabilise d’échanger parfois nos rôles. Autrement, je suis un bout de femme qui en veut malgré les coups de la vie et j’ai découvert le trésor d’être mère. Ma fille me donne une de ces forces lorsqu’elle s’apaise dans mes bras ou m’offre un sourire.
histoire
My Childhood
 J'ai grandi dans une famille bienveillante. Entre Vancouver et San Francisco. Les villes de notre famille maternelle et paternelle. Lorsque je suis née, mon grand-frère était le plus heureux des grand-frère. On est vite devenu très fusionnel lui et moi. Quelques années plus tard, une petite fille est venue agrandir notre belle famille et quelle petite fille, une vraie chipie. Mais au fond elle est adorable et a un cœur en or. Nous avons chacun notre petit caractère, mais nous nous aimons très fort. Seulement notre caractère peut créer des situations très électriques, qui nous ont valu de fortes émotions et d'énormes disputes. Certaines ont démarré tel un feu de paille, pour s'éteindre rapidement. D'autres en revanche.

A burning autumn
 Cela remonte à plus de 5 ans, nous étions à San Francisco. Ce soir-là, une violente dispute éclate à la maison. Mais lorsque je vous parle de violence, il y a eu des objets jetés au travers de la pièce, des insultes, des cris, je dirais même des hurlements. Oh, nous devions passer pour des fous auprès de nos voisins, je ne me faisais pas d'illusion. Tout le quartier ou presque nous fuyait et moi, j'étais tout en haut de la liste des dérangés. Même nos voisins, n'osaient plus me saluer depuis une de mes précédentes crises de nerf. En même temps, il faut dire que 3 d'entre nous sont des signes de feu. Oui, je suis de ceux pour qui l'astrologie influence quelque peu. Bref, revenons à cette fameuse nuit. Des mots ont été prononcés, qu'il ne fallait pas prononcer. Mon grand-frère a claqué la porte, sans se retourner. Moi, j'avais perdu mon allié. Maman n'a dit aucun mot, papa a campé sur ces positions et ma petite sœur avait préféré rester en dehors. Je peux la comprendre, elle était jeune. Trop jeune. Après son départ ça été l’enfer à la maison. Je n’ai eu de cesse d’avoir des disputes pour un oui pour un non avec mon père. Que je détestais ça. Nous étions si complices. Il était devenu imbuvable. Je ne reconnaissais plus mon père. Je ne comprenais pas qu’il en était venu à renier le fils qu’il avait reconnu. Pourquoi ne l'avait-il pas rattrapé, pourquoi faisait il comme s’il n’existait plus et pire… Comme s’il n’avait jamais existé. J’étais furieuse si vous saviez !  Je n’avais qu’une hâte: avoir 21 ans et pouvoir profiter d’un de nos séjours à San Francisco pour partir à sa recherche.

Le soir de mes 21 ans, 23 novembre  2017, j’ai annoncé à mes parents, que je partais le lendemain à la recherche de mon frère, que ce n’était pas parce qu’il n’en avait plus rien à faire que c’était mon cas. Moi, pas un jour ne passait sans que je ne pense à lui. Mon père est devenu furieux en m'interdisant de partir à sa recherche. Il m’a alors interdit de quitter la maison. Mais peu m’importait ce fut la goutte d'eau. Mon père ne voulait pas comprendre, qu’ une partie de moi avait été arrachée, avec le départ de mon grand-frère. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Mon grand-frère ne donnait plus signe de vie et moi, je devenais folle loin de lui. J'étais comme un lion en cage. J'avais trop encaissé, j'enrageai, je n’en pouvais plus je devais quitter la maison.

Cette nuit-là, enfermée dans ma chambre, j’ai planifié mon départ. Dans la nuit, j'ai pris mes cliques et mes claques et je suis partie. Ma petite sœur m'a supplié de rester ! Elle voulait partir avec moi, mais je ne pouvais pas lui faire vivre cela. L'avenir était devenu incertain pour moi, je ne tenais pas à lui infliger ça. Ce fut la nuit de ma fuite. Je suis sortie par la fenêtre, suis montée dans ma voiture, avec mes affaires, ai retiré le frein et ai descendu notre rue, jusqu'à l'axe principale.

City of angels
 Telle une âme en peine, je roulais sans destination. Je sentais au fond de moi les sanglots de ma petite sœur, le trou béant laissé par mon frère. Les mots de mon père passaient en boucle dans ma tête. Le silence de ma mère me rendait folle, folle alliée. J'ai allumé l'autoradio et ai fait hurler la musique. Je n'avais qu'un seul regret, avoir laissé ma petite sœur, qui m'a rapidement manqué. J'ai finis par m'arrêter à un dîner, pour manger un bout. Mon cellulaire s'est mis à vibrer, un message de ma sœur s'est affiché. " Je te comprends, mais je t'en supplie ne fait pas comme lui, écris moi" Je lui répondis ces quelques mots : " Je vais bien, je t'écrirais, prends soin de toi et Tais toi" Elle avait quelques défauts comme tout le monde. Mais notre secret restait secret. Après avoir pris un milkshake à la fraise et un burger avec des frites. J'ai repris la route. J'ai regardé la carte et j'ai continué jusqu'à L.A. J'avais rêvé d'y aller avec mes frères et sœur alors je me suis dis que mon frère avait surement dû s'y rendre. Je me suis garée à Malibu et ai marché jusqu'au sable. J'ai retiré mes converses et ai plongé mes pieds dans le sable, avant de tomber de tout mon poids. J'étais si malheureuse et seule.
Je l’ai cherché toute la journée, avant de dormir dans la voiture.

Stripter for someday what is the problem?
 Le lendemain, j’ai continué mes recherches. J'ai fini par passer une seconde nuit dans ma voiture et encore une autre. Jusqu'au jour où je me suis fait voler mes papiers et ma carte bleue. Heureusement, il n'avait pas réussi à prendre mon portable. Je tenais ma promesse en écrivant à ma petite sœur chérie, mais décidais de lui cacher le vol de mes papiers. Je partis porter plainte et faire la démarche pour revoir mes papiers. Comment continuer mes recherches sans argent. Trop têtue pour rentrer sans l’avoir retrouvé. Je continuais mes recherches, tout en essayant de trouver un job alimentaire. Mais rien. Finissant par  atterrir dans le quartier de Watts, situé dans le South Los Angeles. Un quartier pas très fréquentable. Mon estomac criant famine. Je devais agir. Je me suis retrouvé devant un endroit appelé , The Redlips. Ce n’était pas le job de mes rêves, mais étant bonne danseuse et ne trouvant pas d’autre travail, je devais me résoudre à être payé pour danser, il fallait bien que je mange. Et puis, j'avais pris des cours de pole dance, alors autant m’en servir. Je pris mon courage à deux mains et entrais dans cet endroit qui s'appelait The Redlips. Ils n'ont pas cherché à comprendre, ils m'ont demandé de faire un petit numéro. Intérieurement, je tremblais, je n'en menais pas large, mais ne le montrais pas. Je me suis dit "Ma vieille, ça va aller, c'est juste temporaire, le temps de te retourner. Pense au cours de théâtre, entre dans le rôle d'une danseuse de pole dance et fait le show.". Je fouillais dans les affaires, je pris une tenue, mais ne me sentais pas de la porter sans l'avoir lavé et arrangé. Je décidais de faire le numéro avec mes dessous en dentelle. J'ai choisi une musique entrainante et sensuelle, l'ai lancé et ai fait mon show. Les cours & mon agilité avaient payé. J'avais été embauché. Après avoir récupéré l'adresse d'un studio à louer par la proprio, je m'y hâtais pour prendre une douche et laver ma tenue pour la préparer pour mon numéro du soir. Au moins j'allais avoir un repas et un toit sur la tête. Après avoir pris une douche, je passais mon peignoir, avant d'enfiler des vêtements confortables et sans prise de tête. J'avais les crocs, la proprio du Strip club m'avait donné quelques billets, juste de quoi manger un petit fast food, mais c'est tout ce que je voulais. Dolly, qu'elle s'appelait, sosie de Dolly Parton, que mon père m'avait fait connaître et que j'adorais. Après avoir englouti le repas, je suis retournée au Redlips me préparer.

Eye contact
  En entrant, mon regard fut attiré par la personne qui se tenait derrière le bar. Dolly me le présentait sous le surnom de bebe. Dès que nos regards se sont croisés, quelque chose s'est passé entre nous deux. Un courant électrique nous avait parcourus et connectés. Une petite voix se fit entendre dans ma tête *pourquoi courir sans but, alors que tu as une raison de rester ici* Les dés étaient jetés, aucun retour en arrière n'était possible.Mon coeur avait décidé pour moi. J’arrêtais de chercher mon frère.
Je laissais un "Salut" s'échapper un peu trop silencieusement de ma bouche, avant de lui sourire. Je restais planté là, inconsciemment quelques secondes, avant d'être ramené à la réalité par la patronne. « Saphir mon ange file te préparer  » (j’avais choisi ce surnom, en référence à la pierre de naissance de ma petite sœur née en septembre, tel une protection divine, comme pour l’avoir près de moi malgré tout). Je courus retoucher et customiser ma tenue pour le show. J'avais ramené mon nécessaire de maquillage et je passais devant le miroir pour me grimer et me préparer mentalement. Aucun contact avec les hommes d'accord, mais faire mon numéro devant tous ces hommes n'allait pas être simple. Bebe me ramenait alors un shot de vodka, que j'avalais sans réfléchir. Un peu de courage ne serait pas malvenu. Le remerciant d'un sourire, je me dirigeais vers la scène. Mon tour était venu. Je montais sur scène aux premières notes de ma chanson, entrant dans mon personnage pour me protéger. Laissant onduler mon corps au rythme de la musique, tout en effectuant quelques figures sur la barre de pole dance, sous les yeux des habitués qui me découvraient pour la première fois. Le contact du regard de bébé, m'apaisait, sans que je ne sache trop pourquoi. À la fin du numéro, certains demandaient à la patronne de m'avoir dans le salon privé, mais je n'avais pas signé pour ça et Dolly l'acceptait. Chaque fille avait le droit de poser ses limites. En retournant au bar après avoir passé un kimono en satin. Certains ont laissé traîner leurs mains baladeuses. Ils furent vite remis à leur place, par bebe, que je remercie silencieusement. Je n'en menais pourtant pas large. Moi qui ai un caractère impulsif, j'ai retenu plusieurs claques. Je ne pouvais pas perdre mon job. Je devais me tenir.

Bebe
 Bebe qui me servit un verre de vodka orange, après mon premier show. Nos mains se frôlant, ce qui provoqua en moi et j'en étais sûre en lui aussi (grâce à l'expression sur son visage) une décharge électrique. Quelque chose, qui m'était jusque-là inconnu, se passait entre nous. Je le sentais au plus profond de mes tripes. Mais n'en avait pas encore réellement conscience. Mon rythme cardiaque battait à tout rompre. Tentant alors de me calmer en respirant le plus calmement possible. Je devais assurer mon second numéro. J'anesthésiais la petite voix qui me disait *sois sage et rentre à la maison, tes parents se font un sang d'encre*. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas rentrer, pas comme ça, pas maintenant. J'avalais le reste du verre cul-sec, avant de remonter sur scène. Je dansais, l'alcool avait fait son travail, j'étais dans ma bulle. Je charmais les hommes et récoltais de l'argent facile. À la fin de la soirée, quelque chose, ou plutôt quelqu'un m'empêchait de partir. Attendant que bebe fasse la fermeture, pour peut-être, avec chance, faire un bout de chemin avec lui. Ce jour-là a marqué le début d'une relation intense, qui malheureusement est devenue destructrice pour nous deux entre-temps. Rapidement devenus proches et inséparables. Nous nous sommes aimés au premier regard. Seulement, je ne voulais pas aller trop vite. Tout ça était nouveau pour moi et je ne voulais pas m'y brûler les ailes. Ce qui est arrivé bien sûr. Moi, je tentais tant bien que mal de survivre, je prenais du courage dans l'alcool. Lui vivait sa vie, comme bon lui semblait, barman, protecteur des filles du redlips  & dealer. J'étais loin de ma petite vie tranquille d'avant. Il était surement mauvais, mais moi, je voyais, comme toujours au-delà de l'armure. Nous devenions de plus en plus proches. Proches & fusionnels, mais j'ai tenté de garder ma liberté et mon espace. J'ai tenu bon, au début. On se voyait au boulot, il était plus protecteur avec moi qu'avec les autres filles. On sentait clairement que quelque chose existait entre nous deux. On s'est mis à passer de plus en plus de temps ensemble. Plus le temps passait, plus j'étais mal, loin des miens, loin de mon frère, plus il était hors de question pour moi de rentrer. Plus je trouvais du réconfort auprès de bebe. L'alcool a fini par se mêler à la drogue bebe ne me laissait pas consommer s'il n'était pas présent et c'était surement mieux ainsi. Dans notre toxicité, on veillait l'un sur l'autre. On prenait soin de l'autre. On s'est rapprochés de plus en plus. Six mois plus tard, l'un était devenu le prolongement de l'autre. Nous ne faisions plus qu'un. "Je" est devenu "nous". Nous avons emménagé ensemble. Tout était si passionnel entre nous. Nos sentiments, nos réactions étaient démesurés. Je devais travailler pour survivre, je ne voulais absolument pas dépendre de bebe. Seulement, bebe était viscéralement jaloux, c'était plus fort que lui. Il ne supportait pas mon jeu avec les clients. Il savait très bien que ça ne signifiait rien pour moi, que ce n'était qu'un moyen d'avoir des clients réguliers, qui préférait ainsi donner leur argent à Saphir plutôt qu'à une autre fille. Mais peu importe, cela déclenchait des disputes de plus en plus violentes. Un peu comme celle entre moi et mon père (devrais-je y voir un signe?). Heureusement, on se réconciliait très rapidement, ne pouvant pas rester fâchés longtemps. L'amour était plus fort que le reste. Une personne a tout fait basculer.

Violent dispute
 Un des clients, qui n'avait pas vraiment pris de plaisir à venir au Redlips accompagné ses potes, ne me regardait pas de la même façon que les autres habitués. Il ne me regardait pas non plus comme bebe le faisait. Il n'avait pas de désir pour moi. Il avait de la bienveillance à mon égard. On échangeait simplement et innocemment, mais bebe n'a pas vu cela de cet œil. Pour lui, c'était comme si aucun autre homme que lui ne pouvait me parler et encore moins, m'approcher ou me toucher. Le client est revenu une fois, puis deux et bebe vivait vraiment mal que je le côtoie. J'avais beau le rassurer, lui dire que c'était lui que j'aimais, que le client n'était que quelqu'un de sympa. Rien y a fait. Notre histoire n'y a pas survécu. Six mois que nous étions ensemble. Six mois de passion violente et d'amour incandescent, qui furent balayés en un revers de main. Ce soir-là une très violente dispute eut lieu entre nous deux. Des mots ont été dits et une limite a été franchie. Il m'a claqué contre le mur et tenté de m'étrangler. Je me suis débattue. Ce qui a sauvé ma vie ? Un couteau de cuisine. J'étais en train de cuisiner et la dispute a éclaté.
Je n'ai pu faire, qu'une chose me sauver. Une chose que je n'avais jamais souhaitée. Je l'ai poignardé, avant de prendre mes jambes à mon cou et de me réfugier auprès de Dolly. J'ai appelé les secours pour bebe. La police est intervenue, mais je l'aimais trop, trop pour déposer plainte contre lui. Je ne pouvais pas non plus continuer comme ça. J'ai appelé la seule personne qui aurait pu m'aider, à ce moment-là, le fameux client. Il est venu. Dolly est allée chercher toutes mes affaires chez bebe. Seule, elle pouvait le faire. Le client n'en serait pas sorti indemne et moi, je serais restée. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, je tremblais comme une feuille. Comme je l'aimais bebe, comme je tenais à lui bebe. Il a été et restera mon premier amour. Mais tout ça devait finir. Le temps était venu. Je ne lui ai laissé qu'un mot.
"Donne-moi du temps, je t'aime."

Big Decision
 Sur le canapé de mon nouvel hôte emmitouflée dans le plaid, je repassais la scène de la veille dans la tête. Je n’en revenais pas. J’avais quitté bebe. Je passais mes mains sur ma tête en les faisant descendre, doigts emmêlés sur mes yeux. Je n’arrivais pas à me faire à cette idée. L’absence de bebe me brûlait les veines. Mais je ne pouvais pas y retourner. Du moins pas tout de suite. Je devais arrêter mes conneries, prendre soin de moi, pour pouvoir prendre soin de lui. J’avais envie de m’enivrer, de m’anesthésier le corps et l’esprit pour ne plus penser. Lui aussi laissait en moi un trou béant. Si je continuais, je ne serais plus que l’ombre de moi-même. Je me levais, gardant le plaid sur moi. Je suis allée me faire un thé, pour poser mes idées au clair et réfléchir à mes possibilités. Mon hôte était adorable, mais je ne pouvais pas rester ici. Deux choix, prendre ma voiture et rouler, pour je ne sais où, ou retourner à la maison. Mes pensées étaient aussi embuées que mes yeux. J'ai pri le mug entre mes mains, après avoir versé l’eau chaude et tout en fermant les yeux, je laissais échapper quelques larmes. Mon hôte posait délicatement une main sur mon épaule et me dit "vient, on va s’asseoir un peu."
On a commencé à parler, enfin, il a réussi à me faire parler et à m’aider à y voir plus claire. Le lendemain, je laissais à Dolly un second mot pour bebe. « Ne m’en veux pas, je reviendrais, je dois prendre soin de moi, pour pouvoir prendre soin de toi. Ne fais pas de bêtise. Je t’aime - Shannon »
J'ai pris Dolly dans mes bras et l'ai remercié d’avoir veillé sur moi et de m’avoir donné un job, quand j’en ai le plus besoin. Elle allait me manquer Dolly. Dieu sait que bebe allait me manquer, mais c’était aussi pour lui que je reprenais ma vie en main, enfin c'est ce que je disais. En sortant du Redlips, j'ai pris la route en bonne compagnie. Mon hôte d’une nuit, avait décidé de m’accompagner jusqu'à San Francisco où, mes parents étaient. Merci petite sœur. Elle était impatiente de me revoir et moi la peur m’envahissait. J’allais passer un très mauvais moment. Allaient-ils, ne serait-ce qu’accepter de me voir.

Family reunion
  Arrivée à San Francisco. J’ai fait une crise de panique, l’air me manquait. Heureusement qu’il était là. On s’est arrêté à un café non loin de la maison. J’en ai profité pour écrire à ma petite sœur. Rapidement, je la vis entrer dans le café et courir jusqu'à moi, sourire aux lèvres. Arrivée à ma hauteur, elle me frappa de toutes ses forces, avant de me serrer dans ses bras, si fort, que je sentais son cœur tambouriner en moi. «  JE TE DÉTESTE DE M’AVOIR LAISSÉ AVEC LES PARENTS, J’AI VÉCU UN ENFER. MAIS JE SUIS TELLEMENT HEUREUSE DE TE REVOIR. JE TE LE DIS SI TU REPARS, HORS DE QUESTION, QUE TU ME LAISSES. TU AS COMPRIS.» me dit-elle. Je lui chuchotais en retour « Je ne t’abandonnerais plus jamais, pardonne-moi ! »  Qu’il était bon de pouvoir la serrer dans mes bras et de sentir son odeur, si familière. Après un petit moment. On a fini par se diriger vers la maison, elle me serrait la main, à m’en faire mal. Arrivée sur le perron, j’étais terrifiée. Ma petite sœur glissait la clef dans la porte et entrait seule. Je l’entendis demander aux parents de s’asseoir sur le canapé du salon. Sans trop rechigner, ni poser de questions. Ils ont accepté.

Lorsque mes parents m’ont vu, ils sont tombés des nues. Maman a fondu en larmes sans bouger, papa me gifla d’une force magistrale. Je l’avais bien mérité. Lui, que je n’avais jamais vu pleurer, explosait en sanglots avant de me serrer dans ses bras. « NE NOUS REFAIS PLUS JAMAIS ÇA SHANNON » NOUS AVONS BIEN CRU NE JAMAIS TE REVOIR. ON A CRU MOURIR LORSQUE TU ES PARTIE. SI ON A TENU BON, C’EST GRÂCE AUX NOUVELLES DE TA SŒUR (NE LUI EN VEUX PAS), PARCE QU'ELLE A RÉUSSI À NOUS FAIRE COMPRENDRE QUE TU AVAIS BESOIN DE TEMPS.En ravalant un sanglot il ajoutait :
« PARDONNE-MOI POUR TOUT CE QUE JE T’AI DIT. JE T’AIME MA FILLE » J’étais sans voix, c’était incroyable, j’avais énormément de chance d’avoir un tel père. Maman me prit dans les bras en ne disant que deux mots : « PARDONNE-MOI » Je la serrais fort dans mes bras. Je lui en voulais encore, mais on a qu’une maman. Mon accompagnateur était en larmes, ému, par nos retrouvailles. Je le présentais aux parents et s'ensuivit une longue discussion, détaillée, mais pas trop, de tout ce que j’avais vécu. Je pensais à bebe, à Doly en ravalant quelques larmes. Bon dieu qu’il me manquait. Puis, je pris la parole et dis : "J’ai besoin de vous, je veux reprendre ma vie en main. Mais pour ça, il faut que j’entre en centre de désintox, j’ai pris de très mauvaises habitudes, mais ça va aller, je vous le promets. " Ce qu’elle ne disait pas c’est qu’après elle partira chercher son frère. Elle ne pouvait se résoudre à vivre sans lui.

Healthy life
 En centre de désintoxe, ce ne fut pas une tâche facile pour moi, j’étais décidée à tirer un trait sur l’alcool, mais surtout sur la drogue. Je devais apprendre à gérer mon ressenti, sans en venir aux drogues douces ou dures. Les séances en groupe et seul avec le psy ont été très éprouvantes. Ne pouvant pas écrire ou parler à personne de mon entourage, ma guitare est devenue ma confidente, on avait fini par accepter que je l'aie avec moi. J'avais appris à en jouer enfant et puis, je l'ai oublié dans un coin. La famille m'avait offert un carnet pour déposer mes pensées, je les mettais en chanson. Même si la tâche fut rude. Les trous béants provoqués par l’absence des deux hommes qui ont le plus compté dans ma vie, n’a jamais réussi à se refermer.

La douleur s’est un peu atténuée, mais elle n’est qu’en sommeille. La nuit souvent, encore maintenant, je me réveille en sueur, hurlant à plein poumons. Avec un énorme mal de gorge. Ne pas pouvoir écrire à ma petite sœur pendant le temps imposé a été une torture supplémentaire pour moi. Puis j’ai rechuté Après étude de mon cas, ils ont compris que la clé était mon frère. Ils m’ont autorisé à partir, accompagné de ma petite sœur et de maman, à sa recherche. Mon bienfaiteur, quant à lui, recevait de mes nouvelles au moins une fois par semaine. Il est depuis mon retour en famille, devenu une personne qui compte pour moi. Nous sommes proches, je dirais. On a une relation bien à nous. Je déteste ne pas avoir de nouvelles de lui ou de mes amis proches et importants dans ma vie.
Après des mois de traversée du pays, nous n’avons malheureusement pas retrouvé notre frère aîné. J’étais totalement effondré et mon temps était écoulé. Je devais rentrer et me soigner seule, soutenue de mes amis, de mes parents et de ma soeur.

Bebe me manquait toujours autant. J'espérais qu'il allait bien, qu’il était toujours vivant. Mais ce n’était pas encore le moment de reprendre contact.

Mon parcours en centre de désintoxe a été semé d’embuche. Ce n’est qu’il y a quelques mois, qu’ils ont vu une amélioration. Sincèrement, je ne sais ce qui fait, que ça marche cette fois. Étais-je plus forte que je ne l’avais imaginé? Ou alors, je suis devenue meilleure actrice. Connaissant tous les trucs. Après cette amélioration, je suis resté quelques mois pour qu’ils s’assurent que j’allais bien et que j’avais les bonnes clefs pour ne plus rechuter. Ce ne fut pas simple, je doutais de moi, mes poignets me démangeait. Mais avec le temps et les bonnes aides non médicalisés, j’ai appris à aller bien et à mieux gérer mes crises (même si). Mais aussi à accepter les choses que je ne peux pas changer, avoir le courage de changer celles que je peux changer et avoir la sagesse de distinguer les premières des secondes. Depuis, je me concentre sur moi même et prends soin de moi.

Back to LA
 Ma petite sœur nous a annoncé qu’elle avait été acceptée à l’université de Los Angeles pour ses études. Ce soir-là, nous avons eu une discussion. Oui, je ne me sentais pas forcément prête à retourner à L.A. Mais je lui ai fait une promesse en rentrant et je tiens toujours mes promesses. Alors, j’annonçais aux parents que j’accompagnais ma petite sœur dans la cité des anges. Les parents étaient aussi rassurés que inquiets. Rassurés pour la petite, inquiets pour moi. Mais ils me savaient capables et tenaient à nous financer un peu le loyer pour qu'on n'ait pas à retourner dans le quartier où j’avais vécu.

Pertes et Fraquat
Retourner à LA quel ne fut pas la ma plus grande bétise...
Si j'y ai retrouvée une grande amie qui comme moi n'avait pas vécu de chose facile, et que l'on se réconfortait avec des délices sucrées fais par ses petites mains, et si retrouver Dolly avait été un vrai plaisir.... Retrouver Bébé en revenche avait été un violent electrochoc, qui m'avait fait replonger dans le cauchemar de mon passé... Si je n'ai pas défaillis en laissant me démon remonter à la surface au point de me faire retoucher à l'alcool ou à la drogue, mes terreur nocturne elles sont revenu hanter mes nuits. Elles ont tenté de me pousser à bout au point de me donner envie de céder à un verre, mais puisant la force je ne sais trop où ce n'est pas arrivé, et je me demande encore aujourd'hui comment j'ai fais...

Si j'ai tenté de tourner la page en m'entourant d'Arnaud, de mes meilleur ami et de ma soeur, j'ai du rapidement me rendre compte, que malgré leur soutien inconditionel, malgré mon boulot à la librairie... Je devais fuir Los Angeles pour avoir une chance de pouvoir guerir et mériter une vie heureuse.

Alors j'ai laissé ma petite soeur à LA en la confiant à regret à mes meilleurs amis, avant de quitter LA sans me retourner.

Retour à la maison...
Et si mon retour à Vancouver a été synonyme de douceur, me laissant croire que j'avais enfin droit au bonheur, ou du moins, à une vie un peu plus sereine...  Si j'arrivais à me faire à l'idée que ma petite soeur vivait dans cette villes des anges, qui m'avait détruit, en toute sécurité graĉe à mes amis. Tout est partie à volo, oui ma petite soeur me manquait, mais quelqu'un s'est rappelé à moi... Notre frère... Et si j'aurais pu me faire violence en continunant à vivre à Vancouver, pensant à mon bien être, pensant à moi et envoyant valser le reste... Je ne l'ai pas bien... Non bien évidement, que non. J'ai dû partir à sa poursuite... ça été plus fort que moi...

Direction Montreal
Des alertes de recherche que j'avais déciminer grâce à un ami informaticien sur le net avait porté ses fruits. Mon frère avait apparement été aperçu à Montreal... ça été plus fort que moi, j'avais dû aller vérifier si c'était bien lui. Croyant, espérant le retrouver et enfin le raisonner pour rentrer à la maison, où du moins le faire arrêter de fuir et réussir à le convaincre de rester au moins dans la vie de ses soeurs...

Ne voulant pas réitérer ma mésaventure de LA, en me faisant voler une seconde fois ma voiture, ne voulant pas tenter le diable cette fois encore... J'avais pris la décisions de me rendre en avion à Montreal. Et si je comptais m'y rendre seule, c'était sans compter sur ma petite soeur, qui, encore à Vancouver pour ses vacances prit la décision de venir avec moi, me faisant lui rappeler la promesse que je lui avais fais. Si elle avait accepté que je la laisse seule bien entouré à LA pour rentrer à a maison, partir seule à Montréal était hors de question à ses yeux. Lorsque ma petite soeur a quelque chose en tête, elle est comme moi, on ne peut pas  la faire changer d'avis. C'est ainsi que nous embarquions ensemble dans l'avion pour cette ville du Québec.
Arrivées là bas, je donnais au taxi l'adresse du lieu où avait été aperçu mon frère... Fébrile, il me dit qu'il ne mettrait pas les pieds dans le quartier, mais m'y laisserait aux abords.
Avant de nous y rendre, nou fimes un détour à mon hotel pour laisser ma valise, c'est ainsi que je priais ma petite soeur de m'y attendre, le temps que je repère les lieux. Rapidement j'étais remonter dans mon taxi après avoir laissé ma soeurs avec nos bagages dans notre chambre.

Sur la route de ce que je croyais être mes futures retrouvailles, le taxi m'informait sur le lieu où le se rendait, me priant de faire attention à moi. Si j'étais téméraire, je savais au fond de moi qu'il m'aurait mieux fallut éviter cet endroit. Mais trop têtue, je m'y fis conduire.

Le "bar à Morin"
Le taxi m'avait laissé à quelques paté du bar, me faisant promet de ne pas hésiter à le rappeler pour le retour à l'hotel. Souriant, le remerciant je prenais la direction du bar armée de courage. Plus je m'approchais du bar et plus je me rendais compte que le quartier et ce bar en particulier était fréquenté par des bikers... Entrant dans le bar j'évitais le regard des Motard, marchant jusqu'au comptoire pour discuter directement avec le barman, afin de voir s'il connaissait mon frère. Si le barman semblait rester sur ses gardes, il a finit par me dire "Pour la demoiselle ce sera quoi?" Avant d'ajouter "C'est pas très inteligent de rentrer ici non accompagné." Il rit doucement . Je ris nerveusement commençant par dire "Je sais ce que je fais ne vous inquitez pas, j'en ai vue d'autre" sourirant plein de malice avant de commander "Un melange de votre choix" dis je avant de chuchoter "Mais retirer l'alcool, je suis abstinante" Il esquisse un sourire et au bout de quelsque seconde sans me quitter des yeux, il revient vers moi avec mon verre "Voilà" Me regardant il finit par ajouter "Celui que vous cherchez va bientôt arrivé c'est son heure" Je n'en croyais pas mes yeux, enfin mes oreilles... Après tout ce temps j'allais revoir mon frère!

Pourquoi s'acharner...
Buvant mon virgin Whisky coca servi avec une demi rondel de citron, je compte les secondes avant les retrouvailles avec mon frère... Lorsque soudain j'entends sa voix... Mon coeur tambourine n'osant me retourner... C'est alors le barman qui annonce ma présence et là, alors que je me retourne, je le regrette amèrement.
Non il n'avait pas changé, ses traits avaient simplement été durci par la vie et ses choix. Mais l'homme que je retrouvais ne ressemblait plus au frère que j'avais connu... Lui qui posait ce regard si froid sur moi, à m'en faire frissonner. Les morts qui sortirent de sa bouche sans retenus me brûlèrent la peau... Je ne comprenais pas son comportements, je ne comprenais pas pourquoi il utilisait ces mots. Ces mots si agressifs et cassant... Les larmes me montaient aux yeux, mais je m'interdis de pleurer en me mordant avec rage la joue. Préférant le silence, serrant mes poing, à toutes paroles qui auraient finit par faire couler mes larme. Lui offrant un regard si noir qu'il voulait tout dire, je pris mon courage à deux main et lui dit " Bien, j'ai compris. Maintenant laisse moi boire mon verre tranquile." Le fusillant du regard je buvais dans mon verre comme si je prenais une gorgée de ce whisky... Ne pouvant m'empêcher d'ajouter "Mais on en a pas finis tu entends!" Lui repartant dans son monologue si cinglant, me laissant planter là, claquant la porte du bar. Moi me retournant vers le barman baissant mon regard et resserrant mes doigts sur mon verre. Fulminant intérieurement. L'envie d'alcool grandissant en  moi, je maudissais mon frère.

Une surprenante soirée
Si une fois seule je me sentis tellement mal d'avoir été violemment rejeter par son frère, ne désirant qu'une chose m'anesthésier l'esprit. J'étais formellement contre l'idée de céder à mes démon, accroc à l'alcool & à la drogue, de mon passé. Me rongeant les sangs en jouant de mes doigts sur mon verre j'essaie de trouver un moyen de calmer mes nerfs lorsque tout à coup un homme s'approchait de ma personne. Et si je suis du genre à remettre à sa place quiconque qui ose jouer les malotru à mon égard, lorsque l'homme à la chevelure ébène s'adresse à moi, quelchose nait en moi, venant m'électriser et me chatouiller au plus profond de mon être. Le regardant, l'oeil frétillant, et un sourire aguicheur sur les lèvres, je me laisse prendre au jeu, réalisant qu'il était la réponse à mon besoin d'anesthésie. Car si je ne pouvais risquer rechuter en titillant mes addictions, jouant avec le feu... Le sexe en revanche pouvait me procurer ce dont j'avais besoin, à savoir m'occuper la tête, le corps et l'esprit, pour m'empêcher de penser. C'est donc ainsi que je rentrais dans le jeu du bel inconnu, sans avoir conscience de l'état dans lequel ce dernier se trouvait.  

douce illusion et réalité
Si j'avais terriblement aimé notre doux et à la fois passionnel moment. J'avais décidée de m'éclipser, assez vite, mine de rien pour rejoindre ma petite soeur à l'hotel, où je lui racontais toutes mes péripéties ou presque. Épuisée nous nous sommes endormis en cuillère, toutes deux déterminée à reconquerire leur frère.

Au petit matin, nous avons pris un bon petit déjeuner pour nous donner du courage avant de partir à la recherche de notre frère, dans le quartier du bar "Le bar à Morin". C'est au détour d'une ruelle que j'ai croisé le beau brun inconnu, qui semble ne pas me reconnaître, m'offrant même un regard de dédain, le regardant silencieusement d'un aire perplexe * huh * pensais-je... Après avoir déjeuné, ma soeur et mois sommes repartie à la recherche de notre grand frère. Nous n'avons pas chômé ce mois, là, mais aucun frère à l'horizon, ce qui me paraissait réellement étrange, au point que l'on se demande ma soeur et moi, où il pouvait bien se terrer. Mais ce qui me semblait étrange, c'était aussi le comportement du brun au cheveux long, de ma nuit de rêve, qui se comportait d'une bien étrange façon, comme s'il ne m'avait jamais vu, comme 'il ne me connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, ce qui je l'avoue me troublait. C'est alors que je me mis en tête d'avoir des réponses, des explication, mais non pas en étant brut de décoffrage, préférant tenter la subtilité... Mais il n'avait aucune attention à mon égard, autre qu"un comportement execrable.

Choix de vie
Si ma soeur et mois sommes restées 1 mois et demie à simplement le rechercher, alors que l'heure de notre voyage sonnait, nous primes la décision de rester à Montréal bien déterminer à retrouver notre frère, et ma petite soeur décidant d'étudier à l'université du québéques à Montréal.

Trop occupée, dans nos recherches, trop occupées à préparer la prés rentré de ma petite soeur, ainsi qu'à me chercher un travail, je ne réalisais pas ce qui se passait dans mon coeur, ne faisant même pas attention, que je n'avais plus mes règles depuis un certain temps. Ce n'est que lorsque ma petite soeur me demandait si nos règles s'étaient synchronisés, que je réalisais paniquée, que je n'avais pas mes régles depuis bientôt deux moi. Soutenu par ma petite soeur je pris rendez-vous pour une prise de sang pour vérifier mon état de santé. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvrais que j'étais enceinte. Moi Shannon j'allais être maman, je n'avais plus le choix, j'allais voir mon corps changer... Et si je paniquais intérieurement, me retrouvant seule, sans compagnon ou compagne, à devoir veiller sur ma petite soeur et toujours à la recherche de notre frère... Je n'avais pas vraiment envie d'avorté, si j'avais pu le faire...
Ma Grossesse
Si les premiers mois furent compliqués entre mon emploi, l'université pour ma petite soeur et mes nausées matinal, qui n'étaient pas uniquement matinales. le reste de ma grossesse fut agréable et ma petite soeur se pliait en quatre pour moi, étant aux petits soins, pour toutes les activités quotidienne, ménagère ou non, m'aidant même à satisfaire mes envies les plus folle... Lorsque mes parents ont découvert ma grossesse... Il m'ont forcé à le faire adopté, sauf que je ne le voulais pas. Et s'ils nous laissaient vivre à Montréal après que nous les ayons convaincu que c'était une bonne chose pour nous deux et le parcours estudiantin de ma petite soeur, elle ne voulait pas que je garde l'enfant, me répétant que ma fille méritait un meilleur avenir que ce que j'allais pouvoir lui offrire... quels mots blessant n'avaient ils pas prononcé en hurlant sur moi... Des mots qui me faisait fulminer.  

Le moment de l'accouchement arriva, et ce ne fut pas une mince affaire, je ne l'oublierais jamais ça c'est sur, et si j'avais refuser la présence de mes parents dans la salle d'accouchement, ma petite soeur elle avait été à mes côtés, aussi forte, qu'apaisante.

L'enfant ayant besoin de rester en couveuse un temps certains, nous finîmes par sortir le même jour, à quelques heures prêt. Mes parents ayant eu du retard, j'avais pris soin de me charger de ma fille, refusant de signer les papier, interdisant l'hopital de montrer les documents à mes parents... Dans l'optique de mettre le bébé à l'abris le temps du départ de nos parents, j'avais décidé de le laisser sur le part de la porte, du seul homme qui pouvait être le père aussi particulier soit son comportement avec moi. Mes parents mirent plus de temps que prévu à quitter Montréal, c'est alors que me rendant au "Bar à Morin" j'entendais que le père de mon bébé recherchait une nourrice. Et si je me présentais à sa porte avec l'idée de lui dire la vérité. Je ne pu le faire, au vue de son regard sur moi, qui ne m'encourageait guère à aborder le sujet de ma maternité. Rougissant j'avais finis par prétexter mon envie de devenir la baby sitter de notre fille.

douce illusion et réalité
Voilà 3 mois que je travaille pour le père de notre bébé sans qu'il n'en sache rien... Plus le temps passait et moins je réussissais à trouver les mots. Le temps fil si vite, et je n'ai toujours pas réussis à aborder le sujet. Espérant les trouver un jour, et je profitais de chaque jour pour m'occuper de notre fille, en me faisant passer pour sa nourrice. Son père est toujours aussi blessant avec moi, mais je tiens bon pour notre fille, et après de notre fille. Fort heureusement, si ses mots et son comportement à mon égard n'a pas leur pareils, il est un de ces homme qui n'est pas physiquement violent, c'est déjà ça... C'est déjà ça...
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Pseudo : AltheaÂge : 38 ansComment avec-vous connu le forum ? Je suis Admin et amie de la fondaQue pensez-vous du forum ? Très jolie designQuelle est votre disponibilité ? 2/5Autre chose ? Désolée pour l'attente

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